Page 49 Récit d'un voyage astral Il est près de 22 heures et je suis allongé sur mon lit depuis un moment déjà. Je relaxe en préparant ma sortie astrale de ce soir. La plupart du temps, je n'ai pas à attendre très longtemps, parfois même, ça décolle un peu trop vite à mon goût. Ce soir, j'ai prévu de « simplement » voyager dans l'espace, sans vraiment avoir de but précis. Et voilà que je me sens aspiré vers le haut, me retrouvant presque aussitôt à l'extérieur de mon corps, et un instant plus tard, au-dessus de ma demeure. Je n'ai pas l'habitude de regarder en arrière, et je ne me suis jamais retourné non plus pour observer mon corps physique. Je préfère admirer le ciel étoilé en m’élevant doucement. Quel spectacle féérique ! Et j’accélère… et j'accélère encore. C’est magique, je file à une vitesse folle dans le firmament. J'adore la sensation d'accélération que cette envolée me procure. Même si j'atteindrai une vitesse extrême durant cette croisière, je ne peux pas dire que je me promène parmi les étoiles. En fait, c'est à peine si je croiserai quelques planètes durant cette expédition. On ne peut aller « très loin » en astral, car le corps astral fait partie des attributs de la Terre et non du domaine extra-terrestre. Même sur le plan astral, la distance et le temps existent aussi d’une certaine façon, mais leurs valeurs ne sont pas les mêmes que sur notre plan matériel. Après un certain temps, je décide de rebrousser chemin, pour me retrouver presque aussitôt près de l'atmosphère terrestre. Mais avant de réintégrer mon corps physique, je m’offre une autre fantaisie. J'ai voyagé ce soir dans l'espace, je vais tenter maintenant une randonnée sous l'eau. Je me dirige alors plus au sud pour rejoindre une grande ville américaine dont j'ignore le nom. J’apperçois un cours d'eau qui la traverse et y plonge à toute vitesse. Hélas, ce n'est pas aussi agréable que de voyager dans l'espace. Une certaine restriction à avancer sous l’eau vient gâcher un peu mon plaisir. Après seulement quelques kilomètres, je refais surface pour entrer directement chez moi. Je réintègre mon corps physique et regarde l'horloge sur ma table de chevet, seulement 20 minutes se sont écoulées depuis mon départ dans l’astral. Il m’est impossible de savoir la distance que j’ai pu parcourir durant mon voyage ce soir, ni où je me suis rendu exactement. Pour moi, 20 minutes passées sur le plan astral, me repose beaucoup plus qu’une nuit entière de sommeil. Je ne peux comprendre pourquoi certaines personnes prétendent sortir fatiguées d’un voyage astral. Probablement qu’elles sont mal préparées pour ce genre d’exercice. André A. Bernier 24,95$ chez Amazon Et surtout n'oubliez pas... La connaissance n'a de valeur que si elle est appliquée dans la vie recit |